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Texte à méditer :   L'amitié est comme une terre où l'on sème.   Diogène Laërce, Phil. III., X.
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Blog - Tous les billets

Activités à planifier  -  par Weikmans

Reportage sur l'école des Beaux-Arts - Jean Plas - Activité reportée en 2023-2024
Equipe : Jean Plas, André Thisse, Claude Collen.

Créer un film san son - Dominique Montoisy
Objectif : Faisser passer un message dans un film sans son : ni paroles, ni musique. Le texte est autorisé.
Durée : max 5'

Filmer une personne qui a une passion - Dimonique Montoisy
Seul ou en équie : filmer une connaissance qui a une passion. Faire ressentir cette passion via son film.

Contact avec les jeunes 12-18 ans de Wavre - Dominique Montoisy
Une annonce du magazine Bonjour-Wavre N°18 juillet-Août 2022 présente un stage gratuit, organisé par "Infor Famille" (la maison des Jeunes), pour permettre aux jeunes entre 12 et 18 ans de réaliser un film.
Dominique a contacté cet organisme. Pour mettre en évidence le travail de ces jeunes, notre club RCCW est disposé à les recevoir, à visualiser leurs travaux et à partager avec eux les difficultés qu'ils ont rencontrées pour arriver à monter leurs films.

Publié le 24/03/2023 @ 11:20  - aucun commentaire - |     |
Ateliers Edius  -  par Weikmans

Depuis novembre 2022, Le Vice-Président de notre club, Guy Robberecht, mène un certain nombre d'ateliers questions-réponses quant à la maîtrise du logiciel de montage qu'est EDIUS Pro. Logiciel utilisés par la majorité des membres de notre club.

Au programme de ce mardi 10 janvier 2023 :

- Le montage multi-caméras (utile pour le montage de l'interview du Challenge)

- Retour sur le cœur de Dominique (pour le faire battre)

- La différence entre "une incrustation en chrominance" et "le filtre chrominance"

- Astuce pour corriger plus facilement la luminosité des clips

Publié le 08/01/2023 @ 11:44  - 1 commentaire - |     |

Voici le message adressé aux membres le 18 décembre 2020 :

Nous avons malheureusement du suspendre nos séances RCCW en décembre, suite aux nouvelles restrictions Covid, et à la demande de la directrice de l'Ecole des Beaux-Arts.

Mais cette dernière réunion CODECO du 3 décembre 2021 a également eu une incidence sur notre projet WISPA (voir informations dans le PV figurant dans le Macaméscope N°277).

Nous espérons bien sûr reprendre nos activités dès janvier 2022, mais cela dépend aussi de l'Ecole des Beaux-Arts.

Pour information, les cours sont suspendus du 20/12/21 au 10/01/22 inclus. Voir site :  / http://www.beauxartsdewavre.com/  .

L'école ouvre à nouveau ses portes le mardi 11 janvier 2022, jour de notre 1ère séance RCCW 2022

Nos séances ont été à nouveau interrompues en cause des mesures décidées par le CODECO.

L'école des Beaux-arts est en effet fermée depuis le 20/12/2021 et ne rouvrira que mardi prochain 11 janvier 2022. Voir site :  http://www.beauxartsdewavre.com/  

 

Madame Dohy, la directrice de l'école des Beaux-Arts préfère d'abord redémarrer l'école, respecter les règles Covid, et nous permettra certainement de reprendre nos activités le mardi 25 janvier.

Publié le 09/01/2022 @ 08:32  - aucun commentaire - |     |

La reprise des réunions RCCW dans notre salle en sous-sol aura lieu dès le 28 septembre 2021 après une interruption ayant survenue en mars 2020 suite aux directives de confinement inhérentes à la pandémie du Covid 19.

Notre salle de projection à l'Ecole des Beaux-Arts dispose de 30 sièges. Si on occupe 1 siège sur 2, on peut accueillir 15 membres, le personnel de projection (2 personnes) à l'arrière, près du projecteur. Nous pouvons donc nous réunir à 17 membres, ce qui est la moyenne de notre dernière année académique.

Publié le 12/09/2021 @ 08:57  - 1 commentaire - |     |

Alors que notre club a entamé sa 65ème saison, voici un peu de notre passé historique qui peut rappeler des souvenirs aux plus anciens et dire aux plus jeunes, que le passé du RCCW n’a pas toujours été un long fleuve tranquille…

Au travers de cet "inventaire" historique, on découvre que le club a bien failli un jour disparaître, mais il s'est relevé et compte aujourd'hui plus d'une vingtaine de membres actifs.

  1. Le R.C.C.W à l’époque : C.C.W. le Caméra Club Wavre a été fondé en 1954 par Mr Charles Tombeur, Greffier de la Justice de Paix de Wavre.
  2. Les réunions se tiennent d’abord au Café MONICO, rue haute puis au Café de L’UNION au coin de la Place Bosch et du Boulevard de l’Europe, avant de se fixer définitivement dans les locaux actuels en 1972 grâce à l’intervention d’Ernest Vandermousen qui était alors professeur de droit commercial à ce qui s’appelait à l’époque : l’Ecole Industrielle et Commerciale.
  3. Les Présidents ont été successivement : Charles Tombeur, Richard Alexandre, Yvette et Ernest Vandermousen qui ont maintenu l’existence du club durant les périodes d’absence involontaires de Richard Alexandre, puis jacques Renaut, Jos Bournonville, Raoul Mathot et enfin Robert Latour en 1988.
  4. Les Vice-Présidents ont été Jules Grothe, Léon Cabaret puis en 1975, Jos Bournonville, lors de la création d’une section dias.
  5. Jacques et Marie-Jeanne Renaut sont entrés au club en 1957.
  6. Yvette et Ernest Vandermousen sont entrés au club en 1959. Ernest succède à Pierre Gilson dans ses fonctions de secrétaire en 1971 jusqu’en 1981. Yvette et Ernest Vandermousen exercent la fonction de secrétaire de 1961 à 1981 et Claude Mairesse du club Dias leur succède.
  7. Suzanne et Iwan Frésart sont entrés au club en 1959. Iwan remplace Gaston Libouton en qualité de trésorier en 1971. De 1986 à 1990, c’est Willy Close qui est trésorier.
  8. Jacques Renaut est président de 1973 à 1981. C’est l’âge d’or des concours au CCW. Edgard Radoux est dans sa splendeur et prône les plans courts et les montages serrés. Raoul Mathot adhère au club en 1973 et Robert Latour en 1974.
  1. Lors de son entrée au club en 1974, Jos Bournonville obtient que les réunions comprennent non seulement des projections de films mais aussi de Dias en fondus enchaînés. Les réunions Dias deviennent rapidement distinctes des réunions cinéma.
  2. 1975 : au titre de Vice-président, Jos Bournonville prend la charge de la section Dias tandis que Jacques Renaut préside la section ciné. En fait, les membres communs aux deux sections sont rares.
  3. 1981 : Jacques Renaut renonce à son mandat de Président. Personne ne se présente pour lui succéder. Le Comité offre la présidence des deux sections à Jos Bournonville. La participation aux concours ciné n’est plus de mise.
  4. 1982 : Jacques Renaut rejoint le club Caméram à Bruxelles et Cinam à Namur. Robert Latour est à Djibouti.
  5. 1983 : Jos Bournonville note dans le bulletin d’avril que la section cinéma n’est plus représentée aux réunions que par 2 à 3 personnes !
  6. 1984 : janvier : Raoul Mathot redonne vigueur à la section cinéma et organise des réunions séparées pour le cinéma. Robert Latour rentre de Djibouti et rejoint le club.
  7. 1985 : des réunions de la section ciné se tiennent chez Jo et Odette Foester à Dion-Valmont. La section ciné se dissocie de plus en plus de la section Dias.
  8. 1986 : octobre : Raoul Mathot est élu Président de la section ciné mais Jos Bournonville reste Président Général. Jacques Renaut assiste à nouveau aux réunions. Willy Close de la section Dias assure la trésorerie des deux sections. Robert Latour est secrétaire de la section ciné.
  9. 1988 : mars : Raoul Mathot demande à être déchargé de la présidence de la section ciné. Juin : après vote de la section ciné, Robert Latour est élu Président – Raoul Mathot, secrétaire – Iwan Frésart trésorier, mais sans caisse puisque Willy Close est toujours trésorier des deux sections. Juillet : à l’effet de favoriser la cohésion de la section cinéma, un premier voyage de 3 journées est organisé par le Président Robert Latour à Vresse-sur-Semois. Neuf autres voyages annuels de 4 jours suivront, à la grande satisfaction des membres.
  1. 1988 : Le principe du challenge annuel qui avait existé du début du club jusqu’en 1980, est rétabli afin de stimuler la production (un premier challenge aurait eu lieu en 1960 avec pour thème imposé : Une détente).
  2. 1991 : les deux sections cinés et Dias se séparent définitivement. La caisse commune des deux sections est répartie en fonction des membres de chaque section. À cette date : 11 membres ciné et 19 membres Dias. Les trésoreries sont à présent indépendantes.

1991 – février : le CCW édite son propre bulletin.

2012 - 2 Juillet : Le RCCW se dote d'un site web

2014 - 4 novembre : le RCCW fête son soixantième anniversaire en présence des hautes personnalités de la Ville de Wavre, du Directeur de l'école des Beaux-Arts et d'anciens membres du club dont les membres du club PIXEL.

Publié le 13/04/2019 @ 13:11  - 1 commentaire - |     |
Matériel vidéo et Accessoires... bonnes adresses  -  par   Weikmans

Matériel vidéo, informatique, accessoires.

Nous avons toutes et tous été confrontés avec les réponses erronées, les conseils inadaptés et la bêtise insondable des vendeurs de magasins et boutiques soit disant « spécialisé » de notre ville et de notre région en ce qui concerne la vidéo, le matériel informatique et leurs accessoires.

Aussi quand on trouve une bonne adresse il est indispensable de se la communiquer entre nous. wink

 

PhotoGalerie Matériel vidéo et accessoires cool

Rue Johannes Gutenberg 20 1400 Nivelles (zoning 2 Sud)

067 33 12 66 nivelles@photogalerie.com

du lundi au samedi de 9h30 à 18h30

et

avenue des Celtes 3-5 1040 Bruxelles (métro Mérode)

02 733 74 88 bruxelles@photogalerie.com

du mardi au samedi de 9h45 à 18h15

Zénith Computer Matériel informatique et son dépannage. cool

Rue du Progrès 7 1300 Wavre 010 45 55 46

Du mardi au samedi de 10h00 à 18h00

Wolec Electronics Tout pour le son, les sacs fourre-tout, les bonnettes anti-vent « Raycote », c’est une caverne d’Ali Baba cool

Chaussée de Louvain 181 1932 Woluwé St Etienne

02 720 02 18 et 02 720 23 99

Arc-Ciné Vidéo Eclairage d’appoint, batteries, chargeurs, écrans de contrôle etc. cool

Houtweg 24 1140 Evere Bruxelles 02 742 10 74

Publié le 02/02/2013 @ 15:45  - 1 commentaire - |     |
Petite histoire du 35mm  -  par   Weikmans

Le film 35 mm au format académique ; « côté projecteur » suppose un projecteur à chargement à droite (en regardant la salle), ce qui est le cas général.

Bien que l’ère est au numérique, en tous cas pour ce qui est des caméscopes, en cinéma, on utilise toujours dans la majorité des cas la pellicule de 35mm.

En voici l’histoire et le pourquoi :

Le format 35 mm est un standard de pellicule photographique d'une largeur de 35 millimètres. Créé à l’origine pour le cinéma, il a été introduit par la suite en photographie argentique sous le code 135. Il reste relativement inchangé depuis son introduction en 1892 par William Dickson et Thomas Edison. Le défilement standard pour le cinéma est de quatre perforations par image, soit environ 52 images par mètre. La longueur moyenne d'une bobine de 90 minutes est donc de 2,5 km !

Une grande diversité de standards de largeur, en général brevetés, a été utilisé pour les nombreux systèmes de prise de vues et de projection inventés indépendamment à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, de 13 mm à 75 mm. Le 35 mm a été désigné comme standard international en 1909 et est resté de loin le format dominant, grâce au bon compromis offert entre la qualité de l'image capturée et le coût de la pellicule. L'omniprésence du 35 mm en fait le seul format de l'industrie du cinéma, argentique ou numérique, à pouvoir être projeté dans la quasi-totalité des cinémas du monde.

Le 35 mm s'est affirmé très flexible dans ses applications. En un siècle, on a pu y incorporer du son, rendre le support ininflammable, changer la composition pour capter la couleur, accommoder un grand nombre de formats de projection larges, incorporer du son numérique dans presque tous les espaces non occupés par l'image. Depuis le début du XXIe siècle, Eastman Kodak et Fujifilm se partagent le marché de la fabrication de la pellicule de cinéma.

Rétrospectivement nous voyons qu’en 1880, George Eastman entame la fabrication de plaques photographiques sèches en gélatine à Rochester. En collaboration avec W. H. Walker, Eastman élabore un support pour une bobine de papier recouvert d'une couche de gélatine, où sont enregistrées des images. En 1887, Hannibal Goodwin met au point le premier support souple de film en nitrocellulose, et l'année suivante, Emile Reynaud développe la première pellicule à perforations.

Eastman reste néanmoins le premier industriel à produire massivement ces composants, quand il réalise en 1889 que ce support souple peut être recouvert de l'émulsion à base de bromure, éliminant alors le papier.

L'avènement du film souple permet à Thomas Alva Edison de mettre au point rapidement son invention, le Kinétoscope, exposé au public pour la première fois au Brooklyn Institute of Arts and Sciences le 9 mai 1889. Le Kinétoscope est un système individuel de visualisation de film, monté en boucle. Edison et son assistant W. K. L. Dickson développent par la suite le Kinetophone, un Kinétoscope muni du phonographe d'Edison. Début de mars 1892, Eastman, puis, d'avril 1893 à 1896, la compagnie New York's Blair Camera fournissent Edison en pellicule de 1 pouce 9/16 (40 mm), qu'il retaille et perfore dans son laboratoire en bande de 35 mm (à partir de 1894 ou 1895, Blair envoie à Edison des bandes de cette dimension exacte).

L'ouverture de l'objectif des appareils d'Edison définit une fenêtre sur une hauteur de quatre perforations, soit 18,96 mm. Edison revendique les droits sur ce format de pellicule à quatre perforations par image, entraînée par une roue dentée, obligeant son seul concurrent sérieux, American Mutoscope & Biograph, à utiliser un film de 68 mm de large, avec un mécanisme d'entraînement par friction. En mars 1902, un tribunal invalide la réclamation d'Edison, permettant à tout fabriquant ou distributeur d'utiliser du film 35 mm, comme cela se pratiquait déjà en Europe, où Edison avait échoué à faire valoir ses droits. En effet, une variante développée par les Frères Lumière utilisait une perforation circulaire, de chaque côté de l'image, située sur l'axe horizontal. C'est cependant le format d'Edison qui devint la référence, et en 1909, le standard officiel de la nouvelle Motion Picture Patents Company, le trust d'Edison. L'historien du cinéma Paul C. Spehr décrit ainsi ces évènements :

«L'acceptation précoce du 35 mm comme format standard eut un impact énorme sur le développement et la propagation du cinéma. Il permit de montrer les films dans n'importe quel pays du monde. Il fournit un format uniforme, fiable et prévisible pour la production, la distribution et l'exploitation des films, favorisant la propagation rapide et l'acceptation du cinéma comme un instrument mondial de divertissement et de communication. »

 

Publié le 07/07/2012 @ 12:16  - 1 commentaire - |     |
Petite histoire du vidéaste amateur  -  par   Weikmans

     Mon premier caméscope, je l’ai tenu en mains il y a fort peu de temps et, après quelques explications, son usage est devenu presqu’un jeu d’enfant ; en était-il autrement aux débuts ?

     Un caméscope actuel est très léger et très maniable, alors que les premiers, relativement pesants, contenus dans un boîtier métallique étaient non seulement encombrants mais aussi, requéraient moult manipulations de réglages… alors que le caméscope moderne, a un stabilisateur d’image, une mémoire, permet l’ajout d’accessoires tels que d’autres objectifs, de filtres, etc., il a des fonctionnalités automatiques et d’autres que l’on peut sélectionner… mais voyons plutôt les débuts :

     Les débuts du cinéma amateur datent de 1922 : l’invention du 9,5mm suivie par l’apparition de la caméra ‘’Pathé Baby’’ l’année suivante, permet l’avènement de caméras très compactes et faciles à charger.

     En 1932, Kodak lance le 8mm, un format encore plus réduit mais dont la petite taille nuit à la qualité de l’image.

     En 1965, l’invention du super-8 permet d’agrandir l’image et de faciliter le chargement du film. C’est dans les années 1970 qu’il est devenu possible d’enregistrer le son simultanément à l’image sur une pellicule comportant une piste magnétique. Qu’est-ce à dire ? Eh bien, qu’auparavant, les films familiaux et autres étaient muets et qu’il fallait s’en contenter ainsi.

     La caméra vidéo (vidéo = je vois et j’entends) permettant d’enregistrer les images et le son de manière synchrone sur bande magnétique a d’abord été utilisée uniquement par les professionnels de la télévision. Il faut attendre 1985 pour que le prix de ce matériel vidéo devienne accessible au grand public et que les caméras de ce type et les magnétoscopes remplacent les caméras super-8 et les projecteurs.

     Aujourd’hui, alors que l’usage familial de la vidéo s’est généralisé, les professionnels du cinéma utilisent pratiquement toujours des caméras film.

     Au fait, la dénomination Caméra est le terme anglais (et italien) pour tout appareil capable de capter une image, qu’elle soit statique ou mouvante et malheureusement, en France en 1896, on a adopté ce terme pour désigner le cinématographe.

     Le saviez-vous ? C’est en 1927 que sort le premier film parlant : « Le Chanteur de Jazz ». C’est un film musical américain d’Alan Crosland d’une durée d’une heure trente (soit la durée moyenne d’un film moderne). Ce film est communément considéré comme le premier film parlant ; plusieurs scènes chantées et quelques dialogues étaient insérés au milieu de scènes muettes (qui restent cependant les plus nombreuses.)

Publié le 07/07/2012 @ 11:41  - 1 commentaire - |     |
Petite histoire de la caméra  -  par   Weikmans

     Je suis née des mains des frères Lumières le 13 février 1895, ce qui me fait, si je compte bien à ce jour, l’âge honorable de 117 ans. Mais il faut que je vous raconte  comment j’en suis arrivée là.

     Mon histoire n’est pas si vieille que ça. Elle remonte à l’invention de la photographie par le Français Joseph Nicéphore Niépce en 1822 que Jacques Daguerre perfectionna par la suite. Dès lors, tout un tas d’érudits se mettent à la recherche et inventent une multitude d’appareils en tous genres aux noms plus bizarres les uns que les autres comme le Phénakistiscope, le Zootrope, le Praxinoscope, etc. !

     On arrive ainsi en 1872 en Angleterre avec Eadweard Muybridge qui reconstitue avec vingt-quatre « appareils photographiques » le mouvement de galop du cheval ! C’est Etienne-Jules Marey en 1888 qui invente ce qui ressemble le plus à un véritable appareil photographique : le Chronophotographe, qui utilise une bobine de pellicule souple. La même année, Louis Le Prince améliore et parvient à tourner une séquence de deux secondes : c’est la première ! C’est en 1891 toutefois, que le génial inventeur américain Thomas Edison invente le premier appareil de prises de vue qu’il appelle Kinétographe. Il développe ensuite le Kinétoscope, qui permet à une seule personne à la fois d’observer par un œillet un petit film d’une minute, à raison de quarante-huit images par secondes, impressionnées sur une pellicule de 35mm. C’est Edison également, qui breveta le nombre de perforations de la pellicule et sa largeur universelle… Edison s’essaiera même à coupler son phonographe à son kinétographe, mais le résultat ne sera pas probant.

     Ce seront les Frères Lumière (au nom prémonitoire !) qui déposeront le brevet du cinématographe le 13 février 1895, reprenant le travail d’un autre Français, Léon Bouly. Louis et Auguste Lumière travaillent sur le rythme d’avancement de la pellicule perforée en s’inspirant d’une machine à coudre et l’agrandissement pour la projection, en synchronisant l’arrêt du film avec l’ouverture de l’obturateur. Ils ont juste amélioré l’invention mais seront les premiers à l’exploiter commercialement.

     Le premier film tourné par Louis Lumière est Sortie d’usine plus connu aujourd’hui sous le nom de « La sortie des Usines lumière ». Il a été tourné à Lyon, chemin Saint-Victor (aujourd’hui rue du Premier-Film, où se trouve l’institut Lumière) le 19 mars 1895. La première représentation privée du cinématographe Lumière à lieu à Paris le 22 mars 1895 dans les locaux de la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale. Dans la foulée, Louis Lumière tourne en été 1895 le célèbre Jardinier qui deviendra plus tard « L’Arroseur arrosé ». C’est le film le plus célèbre des frères Lumière.

     Mais que faisait donc Auguste Lumière alors que son frère filmait ? Eh bien, il se chargeait du montage (c’est déjà un travail d’équipe !).

     En attendant la première séance publique, on montre le Cinématographe à de nombreux scientifiques. Le succès est toujours considérable. Le 11 juin 1895 pour le Congrès de photographes à Lyon, le 11 juillet à paris à la Revue générale des sciences, le 10 novembre devant l’Association Belge de photographes, le 16 novembre dans l’Amphithéâtre de la Sorbonne…

     La première projection publique des Frères Lumière a lieu le 28 décembre 1895 à Paris. La séance est présentée par leur père, Antoine Lumière devant trente-trois spectateurs. Charles Moisson, le constructeur de l’appareil sera le chef mécanicien et supervisera la projection.

Publié le 06/07/2012 @ 19:28  - 2 commentaires - |     |