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Texte à méditer :   Il reste toujours assez de force à chacun pour accomplir ce dont il est convaincu.   Goethe [1749-1832], in: Maximen und Reflexionen
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Blog - Histoire

Petite histoire de la caméra  -  par Weikmans

     Je suis née des mains des frères Lumières le 13 février 1895, ce qui me fait, si je compte bien à ce jour, l’âge honorable de 117 ans. Mais il faut que je vous raconte  comment j’en suis arrivée là.

     Mon histoire n’est pas si vieille que ça. Elle remonte à l’invention de la photographie par le Français Joseph Nicéphore Niépce en 1822 que Jacques Daguerre perfectionna par la suite. Dès lors, tout un tas d’érudits se mettent à la recherche et inventent une multitude d’appareils en tous genres aux noms plus bizarres les uns que les autres comme le Phénakistiscope, le Zootrope, le Praxinoscope, etc. !

     On arrive ainsi en 1872 en Angleterre avec Eadweard Muybridge qui reconstitue avec vingt-quatre « appareils photographiques » le mouvement de galop du cheval ! C’est Etienne-Jules Marey en 1888 qui invente ce qui ressemble le plus à un véritable appareil photographique : le Chronophotographe, qui utilise une bobine de pellicule souple. La même année, Louis Le Prince améliore et parvient à tourner une séquence de deux secondes : c’est la première ! C’est en 1891 toutefois, que le génial inventeur américain Thomas Edison invente le premier appareil de prises de vue qu’il appelle Kinétographe. Il développe ensuite le Kinétoscope, qui permet à une seule personne à la fois d’observer par un œillet un petit film d’une minute, à raison de quarante-huit images par secondes, impressionnées sur une pellicule de 35mm. C’est Edison également, qui breveta le nombre de perforations de la pellicule et sa largeur universelle… Edison s’essaiera même à coupler son phonographe à son kinétographe, mais le résultat ne sera pas probant.

     Ce seront les Frères Lumière (au nom prémonitoire !) qui déposeront le brevet du cinématographe le 13 février 1895, reprenant le travail d’un autre Français, Léon Bouly. Louis et Auguste Lumière travaillent sur le rythme d’avancement de la pellicule perforée en s’inspirant d’une machine à coudre et l’agrandissement pour la projection, en synchronisant l’arrêt du film avec l’ouverture de l’obturateur. Ils ont juste amélioré l’invention mais seront les premiers à l’exploiter commercialement.

     Le premier film tourné par Louis Lumière est Sortie d’usine plus connu aujourd’hui sous le nom de « La sortie des Usines lumière ». Il a été tourné à Lyon, chemin Saint-Victor (aujourd’hui rue du Premier-Film, où se trouve l’institut Lumière) le 19 mars 1895. La première représentation privée du cinématographe Lumière à lieu à Paris le 22 mars 1895 dans les locaux de la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale. Dans la foulée, Louis Lumière tourne en été 1895 le célèbre Jardinier qui deviendra plus tard « L’Arroseur arrosé ». C’est le film le plus célèbre des frères Lumière.

     Mais que faisait donc Auguste Lumière alors que son frère filmait ? Eh bien, il se chargeait du montage (c’est déjà un travail d’équipe !).

     En attendant la première séance publique, on montre le Cinématographe à de nombreux scientifiques. Le succès est toujours considérable. Le 11 juin 1895 pour le Congrès de photographes à Lyon, le 11 juillet à paris à la Revue générale des sciences, le 10 novembre devant l’Association Belge de photographes, le 16 novembre dans l’Amphithéâtre de la Sorbonne…

     La première projection publique des Frères Lumière a lieu le 28 décembre 1895 à Paris. La séance est présentée par leur père, Antoine Lumière devant trente-trois spectateurs. Charles Moisson, le constructeur de l’appareil sera le chef mécanicien et supervisera la projection.

     Je suis née des mains des frères Lumières le 13 février 1895, ce qui me fait, si je compte bien à ce jour, l’âge honorable de 117 ans. Mais il faut que je vous raconte  comment j’en suis arrivée là.

     Mon histoire n’est pas si vieille que ça. Elle remonte à l’invention de la photographie par le Français Joseph Nicéphore Niépce en 1822 que Jacques Daguerre perfectionna par la suite. Dès lors, tout un tas d’érudits se mettent à la recherche et inventent une multitude d’appareils en tous genres aux noms plus bizarres les uns que les autres comme le Phénakistiscope, le Zootrope, le Praxinoscope, etc. !

     On arrive ainsi en 1872 en Angleterre avec Eadweard Muybridge qui reconstitue avec vingt-quatre « appareils photographiques » le mouvement de galop du cheval ! C’est Etienne-Jules Marey en 1888 qui invente ce qui ressemble le plus à un véritable appareil photographique : le Chronophotographe, qui utilise une bobine de pellicule souple. La même année, Louis Le Prince améliore et parvient à tourner une séquence de deux secondes : c’est la première ! C’est en 1891 toutefois, que le génial inventeur américain Thomas Edison invente le premier appareil de prises de vue qu’il appelle Kinétographe. Il développe ensuite le Kinétoscope, qui permet à une seule personne à la fois d’observer par un œillet un petit film d’une minute, à raison de quarante-huit images par secondes, impressionnées sur une pellicule de 35mm. C’est Edison également, qui breveta le nombre de perforations de la pellicule et sa largeur universelle… Edison s’essaiera même à coupler son phonographe à son kinétographe, mais le résultat ne sera pas probant.

     Ce seront les Frères Lumière (au nom prémonitoire !) qui déposeront le brevet du cinématographe le 13 février 1895, reprenant le travail d’un autre Français, Léon Bouly. Louis et Auguste Lumière travaillent sur le rythme d’avancement de la pellicule perforée en s’inspirant d’une machine à coudre et l’agrandissement pour la projection, en synchronisant l’arrêt du film avec l’ouverture de l’obturateur. Ils ont juste amélioré l’invention mais seront les premiers à l’exploiter commercialement.

     Le premier film tourné par Louis Lumière est Sortie d’usine plus connu aujourd’hui sous le nom de « La sortie des Usines lumière ». Il a été tourné à Lyon, chemin Saint-Victor (aujourd’hui rue du Premier-Film, où se trouve l’institut Lumière) le 19 mars 1895. La première représentation privée du cinématographe Lumière à lieu à Paris le 22 mars 1895 dans les locaux de la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale. Dans la foulée, Louis Lumière tourne en été 1895 le célèbre Jardinier qui deviendra plus tard « L’Arroseur arrosé ». C’est le film le plus célèbre des frères Lumière.

     Mais que faisait donc Auguste Lumière alors que son frère filmait ? Eh bien, il se chargeait du montage (c’est déjà un travail d’équipe !).

     En attendant la première séance publique, on montre le Cinématographe à de nombreux scientifiques. Le succès est toujours considérable. Le 11 juin 1895 pour le Congrès de photographes à Lyon, le 11 juillet à paris à la Revue générale des sciences, le 10 novembre devant l’Association Belge de photographes, le 16 novembre dans l’Amphithéâtre de la Sorbonne…

     La première projection publique des Frères Lumière a lieu le 28 décembre 1895 à Paris. La séance est présentée par leur père, Antoine Lumière devant trente-trois spectateurs. Charles Moisson, le constructeur de l’appareil sera le chef mécanicien et supervisera la projection.

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Publié le 06/07/2012 @ 19:28   |